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Burn out: Bienvenue au MDR gang!

Bonjour, bonsoir, bonne nuit. Comment ça va, vous? Comment ça, on avait dit que je posterais régulièrement? J'ai pas le souvenir. Bon, bref! Me voici avec une nouvelle petite série qui devrait arrivée régulièrement. Je joue aux figurines depuis un petit moment (pas toute la vie, Jacqueline, depuis même pas un an) et dans le cadre de l'un d'entre eux, Eden par Happy Games Factory, je viens de commencer Burn Out avec des amis ( et Beignet 1er aussi).

En gros, c'est quoi l'idée? Premièrement, Eden, c'est un jeu de figurine post-apocalyptique qui met en scène différentes bandes. Je vous invite à aller voir du coté de Happy Games Factory pour voir lesquels. Les miens, c'est les Jokers. En gros, c'est une bande de clowns bagarreurs et camés qui courent les steppes sans but. Ils aiment le chaos, ils aiment s'amuser. Des gens sympas, quoi.

Deuxiement, Burn out, c'est une version un peu plus... RPG? Je sais pas trop comment le décrire. le principe, c'est qu'on fait une bande de personnages qu'on doit faire survivre à travers divers scénarii et on marque des points de victoires en fonction de missions établies en début de parties.


Pourquoi je fais un article dessus alors que vous attendez la suite de Elementaire, ma chère Fire? Ben j'ai envie, déjà, et surtout, depuis que je sais que Burn out existe, j'ai envie de me triper à écrire ces personnages. Je ne sais pas du tout si c'est ce qu'avait les créateurs dans la tête mais en tout cas, je me marre bien à l'écrire.

Ca sera une vision romancée et pas forcément très visuelle des parties, c'est juste pour rigoler et pour dérouiller tout ça.

(et oui, calme-toi Jacqueline, tu auras la suite de Elementaire ma chère Fire. Tu l'auras.) Donc voici sans plus tarder la première entrée du Journal de Grigoriy.


Journal de Grigoriy

Entrée n°1

Il est temps de prendre des notes. Au rythme où vont les choses, on va bientôt me reprocher tout ce merdier et j’ai bien l’intention de me souvenir de tout ce bordel en détail quand ça viendra me péter au nez.

Sans déconner, moi, quand j’ai monté notre bande, au tout début, c’était surtout pour la rigolade et la came. On vit dans un monde merdique et j’suis jamais contre un petit trip hors de cet enfer. Sérieusement, chasser des mutants, c’est marrant et tout mais se battre pour un rat, ça m’intéressait moyen. Et puis ces tarés de mutant de Bamakas, là. Ils finissent par répliquer et mourir, c’est moins dans mes projets.

Bon.

Donc au tout début, on était pas trop mal. Y avait moi, y avait Vasiliev et Nikolaï. On avait suffisamment de dope pour s’en mettre plein les veines pendant des mois et on s’était trouvé un coin pas trop dégueu au nord d’Eden, dans une partie bien désertique mais où il y a des vieux entrepôts de bouffe en conserves. Bref, on était comme des rois, quoi.

Ca, c’était jusqu’à l’arrivée de ses enculés d’ISC, ces connards de robots nous sont tombés dessus alors que j’étais occupé à monter de nouveaux p’tits lapinous. Mes joujoux n’ont pas eu le temps d’être finis qu’ils étaient déjà en train d’exploser contre ces tas de ferrailles. J’pense que ni moi, ni Niko, ni Vasiliev, on a bien compris ce qu’on foutait encore en vie. Oui, on était le genre vindicatif, y avait qu’à voir comment on avait ramoné ce camps de survivant à l’été dernier à nous trois. Ils étaient 4 ou 5 et ils nous ont pas vu venir, mes lapinous ont bien foutu la trouille à tout le monde en recouvrant certains d’entre eux de morceaux de leur potos. Vasiliev a défoncé tous les sonnés avec son monocycle pendant que Nikolaï abattait les fuyards avec sa Katyouscha. Ralala, on s’était bien marré en plus de repartir avec suffisamment de cachetons pour tenir un siège. Je sais pas si ces connards faisaient partis du Convoi et qu’il acheminait des médocs pour un d’leur groupe mais en tout cas, nous, ça nous a bien fait triper.

Toujours est-il que le Convoi, c’est désagréable mais on peut gérer. Se retrouver pris de cours par ISC, c’est un peu comme se faire coincer la bite dans une porte : c’est soudain, inattendu, douloureux et surtout, on en ressort jamais indemne. Une fois sortis de ce merdier, la dope seule sait comment, Vasiliev et Nikolaï, ils commençaient à se dire qu’on devrait monter un gang. Perso, ça me plaisait pas des masses. J’étais très bien à trainer avec mes deux potos sans qu’on vienne me faire chier avec des règles, des trucs et des bidules. Du coup, je fermais surtout ma gueule et j’écoutais.

Je reconnais, j’avais pas trop anticipé qu’ils débarqueraient un matin avec un mec mastoc muni d’un putain de lance-flamme, une brute à demi et d’un connard masqué plein de cicatrices. Vladd, Oleg et Ievgueni, qu’ils s’appelaient – et qu’ils s’appellent toujours, d’ailleurs, j’arrive pas à les faire dégager. J’avoue, j’ai vu le coup fourré venir, eux aussi ils avaient une passion pour les trucs que les gens d’avant la fin du monde craignaient vachement : les clowns. Forcément, je ne pouvais pas trop dire qu’ils ne nous ressemblaient pas. Mais ça sentait les problèmes.

Au début, quand on a commencé à trainer ensemble avec Nikolaï et Vasiliev, c’était plus ou moins moi qui étais le chef. Après l’arrivée des trois connards, j’ai senti que le vent tournait. Ça a commencé l’air de rien. Vladd qui faisait pas ce que j’avais décidé qu’on ferait et ses deux potes suivaient, forcément. C’était des moqueries sur mon physique disgracieux, sur mes lapinous –même s’ils étaient très contents de pouvoir les utiliser pour piller des camps de survivants. Puis, c’est devenu plus violent et Niko et Vasiliev étaient bouche bée devant eux. C’était leur protecteur ou je sais pas et puis grâce à eux, y avait de la dope comme jamais y en avait eu, de la bouffe en veux-tu en voilà. Ca, j’peux pas le nier mais putain, ça me bouffe ! Parce que c’est des sacrés trous du cul ! Et cons comme une chaise, avec ça. Ah, ça, ils sont brillants pour péter des gueules, massacrer et torturer –surtout cet enculé d’Ievgueni- mais alors quand faut réfléchir un minimum, là, ils sont perdus ! Et vers qui on se tournait dans ces cas-là ? Bah ouais, Bibi. Et moi, trop sympathique, trop bonne poire, j’répondais présent. Et puis j’allais pas m’asseoir sur les bénéfices des pillages, merde ! C’est grâce à moi que ça a commencé tout ça. Y a pas de raison que j’en profite pas ! Au lieu de me traiter de gros tas et de se foutre de ma gueule, ils devraient me remercier, sans moi, ça serait toujours des gros connards, seuls et débiles.

En vrai, c’est moi qui suis à l’origine de ce gang de mes deux. Personne ne veut l’avouer. Et vous savez comment ils l’ont appelé, notre petit groupe ? Le MDR gang.

Sérieusement, j’ai envie de chialer. Et alors accrochez-vous à vos slibards, c’est pour Marrave, Dope et Rigolade gang. Fallait les voir se marrer comme des baleineaux, à se prendre pour des génies de la comédie. C’était à gerber. Du coup, j’ai finis par me barrer et à retourner dans ma caravane. J’avais autre chose à faire que d’écouter leurs conneries absurdes mais on a remarqué que je m’étais barré et ça, ça n’a pas plu à Vladd. Ça ne lui a pas plu du tout. Oui, parce que la blague, c’est lui qui l’a faite, si vous voulez. C’est son idée, ce nom.

Apparemment, on ne manque pas de respect à Vladd et j’ai envie de dire qu’il l’a pris comme une insulte. Comme une très, très grosse insulte. Il a débarqué avec Oleg. Ce mec se prend comme un gros dur et fonce dans le tas dès qu’il a l’occasion mais c’est une chaussette, c’est la petite pute de Vladd. Il le suit partout, c’est indécent. Je disais donc que les deux ont débarqués dans ma cahute et je me suis fait tabasser. Ces enculés m’ont foutu dessus pendant un moment jusqu’à ce que j’accepte d’admettre que son foutu nom était le plus cool du monde.

J’ai fini par craquer et admettre que sa blague de merde était la meilleure de la terre. Cette espèce de petit fils de pute. Un jour, j’lui ferais regretter.


Après cet épisode malheureux, Vladd s’est mis en quête d’un territoire. J’aimais pas trop cette idée mais plus personne m’écoute, de toute façon, alors j’ai fermé ma gueule, continué à profiter de la came, construit mes lapinous dans le feutré pour les sortir quand on avait vraiment besoin. Sur la route vers je sais pas où, on a rencontré des nouveaux. Y en a que j’aime pas trop mal comme Kirril, lui et moi, on s’comprend et on est super septiques sur ce que fout l’autre gros tas de Vladd et il est moins bagarreur aussi. On peut avoir des discussions sensées avec lui. Bon t’as aussi des trous du cul comme Leonid. J’ai cru qu’il était sympa au début : il construisait ses propres bombes à phosphore. J’pensais qu’il s’était cramé les mains comme ça, c’t’enfoiré. En fait, c’est un peu comme l’autre timbré d’Ievgueni. Ils sont masos. Ievgueni, il a toute une théorie sur pourquoi est-ce que la douleur le rend plus fort et quand faut s’battre, tu peux toujours le voir en train de s’amuser avec son sécateur. Un gros malade, j’vous dis. Ben Leonid, c’est un peu la même chose sauf que son délire, c’est pas un sécateur, c’est le feu. Si c’est pas un gros malade. C’est pour ça qu’il cache sa tronche derrière son foutu masque, il doit être cramé de partout ! Enfin, j’sais pas… Parce que à part ses mains, j’ai pas vu grand-chose de bruler sur lui et même quand il se fait incendier. Il doit avoir un truc… Faudrait que je zieute ça.

Bon et y a le cas Katalina. Je sais pas quoi en penser. Elle est là, avec son gigantesque marteau en bois, elle s’amuse, elle fait que des bons tripes, on dirait qu’elle s’éclate comme une folle. J’aime pas trop que y ai une nana dans notre groupe, ça va créer des problèmes. D’après Kirril et Nikolai, ça ne devrait pas arriver. Parait qu’elle est lesbienne. Ça m’fait une belle jambe et ça fait une béquille pour les autres, ha. Ça leur fera bien la bite, à tous.

On a fini par trouver notre territoire et j’dois dire que pour une fois, Vladd, il a été futé. De tous les lieux qu’il aurait pu choisir, il a choisi un parc d’attraction. Un grand truc avec un haut grillage tout autour. J’ai tout verifié avec Vasiliev, ce truc peut être une vraie place forte. Cool. Ça me fait chier de l’admettre mais cette fois Vladd a pas été trop con. Même si faut être vraiment teubé pour avoir un territoire. Nous, ce qu’on veut, c’est : de la drogue, de la picole et se marrer. Enfin, nous… Apparemment, c’est surtout moi. Vasiliev et Niko, ils disent rien, ces putains de lâches mais j’sais très bien ce qu’ils en pensent. Y a aucun des deux qui iront affronter Vladd. Pas moyen de calmer ce gros tas de muscle, encore moins quand il a avalé quelques-unes des drogues qu’on a en stock. Dans cet état-là, il en défonce des gueules. Juste par plaisir. Parait qu’on l’appelait Vladd le boucher avant qu’il s’trouve un putain de lance-flammes. Maintenant, je suppose que c’est Vladd le crameur de saucisses, c’est quoi cette histoire de surnoms… On va où, là ?

En tout cas, tout le monde était bien content avec cette histoire de parc d’attraction. Moi, j’avais des pièces pour mes lapinous, Kirril avait un labo pour ses expériences chelous ET (beaucoup plus important) pour cuisiner notre principale carburant à tous, Leonid, de quoi continuer ses bombes. C’est aussi là qu’on a récupéré nos petits uniformes. On est tous en violet et vert. Allez savoir pourquoi ce foutu parque avait des mètres et des mètres des deux couleurs. L’avantage c’est qu’on n’a pas besoin d’aller à la chasse aux fringues quand on est presque à poil et qui eut cru que ce foutu Oleg saurait se rendre utile ? Figurez-vous qu’il sait coudre, ce con. Bon, on a abandonné l’idée de refiler les ciseaux à son pote Ievgueni, après y avait des taches de sang partout.

Les soucis d’un territoire, c’est qu’il faut le défendre. Donc il faut se battre. Et très honnêtement, c’est quand même pas trop trop mon trip. Même si je me défends, j’ai mes lapinous et j’suis pas un gringalet. Mais bon. Si j’peux rester tranquille au QG à me défoncer, j’suis complètement opé.


Tout ça pour en revenir à maintenant. Histoire que tout le monde comprenne bien la débilité de ce qu’il s’est passé. Ça fait bien un ou deux ans qu’on a posé les valises dans notre parc, ça fait autant de temps que Vladd a décrété qu’on devait monter la garde à tour de rôle. Et là, va savoir ce qu’il lui prend, il repère ces petites salopes du Matriarcat avec leur esclaves et au lieu de se dire qu’il faut bien fermer sa gueule et rester tranquille parce qu’aucun de nous n’a envie de finir au bout d’une putain de laisse en cuir, le cul bardé de barbelés. Lui, il décide un truc « pour rigoler », il décide de prendre des filets et d’aller à la chasse à la sœur. Sérieusement. Il a pris un petite équipe : Niko, Vasiliev, Leonid et Ievgueni. Il s’est cassé, avec son équipe toute remontée de la bonne blague qu’on allait leur faire.


HA HA.



Ils se sont faits défoncer. Comme des gros connards. Nikolai, Vasiliev et Vladd, complètement dans les vapes. Leonid presque crevé. Et tout ça pour quoi ? Un sachet de cachetons d’acide, une misère de Kaps et zéro Sœur récupérée. Sans déconner, en les voyant revenir à demi-crevé, j’ai eu envie de rire comme une baleine. Ah, il est beau, le gros connard de Vladd, inconscient, trainé par la patte par Leonid et Ievgueni. Sans déconné, quelle buse, cet enfoiré.


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